Pour assurer le retrait progressif, ordonné et responsable de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), tout se met en œuvre entre le gouvernement congolais et la mission Onusienne en République démocratique du Congo. C’est dans cette optique que la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a lancé, ce jeudi 10 mars, le début des travaux du sous-groupe de travail sur les droits de l’homme et la protection des civils qui va travailler pour ce faire.
Le sous-groupe de travail sur les droits de l’Homme et la protection des civils est l’un de trois sous-groupes de travail mis en place par le Gouvernement congolais et la MONUSCO, dans le cadre de ce plan de transition pour le désengagement responsable de la mission onusienne du pays.
Pour la Ministre d’Etat Rose Mutombo Kiese, la rencontre du jour était consacrée à lancer les travaux de «sous-commission pour atteindre nos objectifs à travers les différentes rencontres qui seront organisées. J’en profite vraiment pour encourager nos experts pour qu’au moment opportun, nous ayons les conclusions de notre sous-commission et je les invite à beaucoup d’assiduités et sérieux dans le travail pour que ce groupe puisse refléter réellement et atteindre les objectifs qu’on nous a assignés par la grande plénière. J’ose croire que les travaux qui seront entrepris durant les différentes rencontres pourront aider la RDC et notre partenaire à pouvoir effectivement atteindre le départ où les engagements tels que prévus dans la résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies », a-elle déclaré.
De son côté, le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, chargé des opérations et de la protection, Kassim Diagne a avancé que le Plan de Transition de la Monusco a été élaboré dans la perspective d’un transfert progressif des tâches de la mission au gouvernement de la RDC avec le soutien de toute l’équipe pays des Nations-Unies mais également d’autres partenaires de la communauté internationale afin de permettre le retrait progressif, responsable et durable de la mission.
« Des consultations ont été aussi menées avec des acteurs de la société civile y compris les groupes femmes et dans ces discussions ont souligné l’importance d’un mécanisme d’évaluation conjoint impliquant le gouvernement de la RDC, l’organisation des Nations-Unies dans son ensemble et la société civile pour mettre à jour l’analyse de la situation sur le terrain ainsi que les progrès dans la mise en œuvre des jalons prioritaires » a dit le représentant adjoint du secrétaire général des nations Unies en RDC.
Il faut rappeler que le conseil sécurité des Nations Unies a validé le Plan de transition pour le départ échelonné de la MONUSCO, préparé entre le gouvernement congolais et la mission Onusienne en RDC. Ce document prévoit le retrait définitif de la mission onusienne d’ici 2024. La question de retrait de la MONUSCO fait l’objet de plusieurs tractations ce dernier temps, le 04 mars dernier, la représentante du secrétaire général de l’ONU Bintu Keita a eu un tête-à-tête avec le Premier Ministre congolais.
Émille Kayomba