Dans le cadre du processus de retrait progressif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), consacré dans le plan de transition horizon 2024, la Mission Onusienne vient de quitter la base du Contingent indonésien de Bendera dans la province du Tanganyika. C’est en présence du ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, du commissaire provincial de la PNC, du chef adjoint de la police de l’ONU ainsi que de la responsable de bureau Monusco dans le Tanganyika que le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en charge de la protection, Khassim Diagne a remis officiellement cette base à la Police nationale Congolaise.
Pour Khassim Diagne, cette étape du processus de retrait donne une impression de fierté, de joie, mais également de réalisation que la transition est en marche, dit-il, avant de poursuivre : « La preuve en est que, après 8 ans de présence dans cette région de Bendera, nous avons pu remettre officiellement cette base qui permettra donc de faire le relai sur le plan sécuritaire, de tout ce que la Monusco a fait comme soutien aux autorités provinciales ».
Il est loin de dire que le départ de la MONUSCO est la signification d’un repos. Le défi sécuritaire persiste encore. C’est ce que reconnaît le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Kasika, qui a tout de même remercié la Mission Onusienne pour toutes ses réalisations dans la province de Tanganyika.
Selon les informations, cette base de Bandera représente 40 infrastructures, dont sept zones d’hébergement préfabriquées, six bâtiments à parois souples, trois conteneurs maritimes, trois salles de bain, un réservoir et au moins 15 climatiseurs fixés dans ces installations ont été légués à la PNC par les casques bleus. Il faut dire que ce processus de retrait de la MONUSCO a commencé en 2022 par cette même province de Tanganyika.
Emille Kayomba