C’est l’Ambassadeur du pays d’Emmanuel Macron accrédité à Kinshasa Bruno Aubert qui a fait cette annonce au cours d’une audience que le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Tony Mwaba lui a accordé ce vendredi 08 juillet. 25 millions d’euros, c’est l’enveloppe que la France s’engage à mettre à disposition pour financer le processus de la mise en retraite des enseignants de la République démocratique du Congo (RDC).
Pour Bruno Aubert, son pays estime que l’éducation est au cœur de ce qu’il a en commun avec la République Démocratique du Congo. « Nous avons certainement des projets ensemble, et nous faisons le point ensemble avec le Ministre de l’EPST pour les perspectives à venir», a laissé entendre ce diplomate de l’hexagone, tout en précisant que ce financement passera avant tout par le canal de l’Agence française de développement (AFD)
A en croire Aubert, dans le secteur de l’Education au Congo-Kinshasa, son pays est présent dans plusieurs projets de réforme. Celui lié au processus de la mise en retraite des enseignants en âge requis dont elle vient de s’engager financièrement et la construction d’un centre de formation des maîtres dans le cadre de mécanisme de conversion de dette, en sont les exemplaires. Dans le cadre du partenariat entre le Ministère de EPST et l’Agence française de développement, il est aussi prévu la construction de 544 salles de classe, selon le Ministre Tony Mwaba.
La République démocratique du Congo, par le Ministère de l’EPST a lancé en août 2021, le processus de mise à la retraite après celui de 1986. Il faut dire qu’il y a des dizaines des milliers des enseignants qui ont atteint l’âge de la retraite, mais continuent soit à prester, soit à percevoir le salaire simplement. Le jour du lancement du processus, le Ministre de tutelle avait fait savoir qu’ils sont au nombre de 87 000. L’idéal reste d’envoyer en retraite 1500 enseignants chaque mois, avec des allocations de salaire qui représentent leur salaire de 13 mois, a en croire aux informations du ministère.
Emilie Kayomba