A l’approche des élections générales de décembre 2023, Moïse Katumbi du parti Ensemble pour la République, Martin Fayulu du parti Engagement Citoyen pour le développement (ECIDE), Matata Ponyo du parti Leadership et Gouverncmance pour le développement (LGD) et Delly Sesanga du parti politique Envol. Ces leaders de l’opposition se sont réunis ce 14 avril dans la province du Haut-Katanga pour une rencontre politique en vue d’analyser la situation générale du pays. A cette l’occasion, dans leur déclaration, ces personnalités ont projeté une marche en date du 13 mai prochain dans la ville de Kinshasa, Capitale de la République démocratique du Congo contre l’insécurité grandissante; la vie chère et la misère du peuple; mais aussi Le processus électoral qu’elles qualifient de chaotique.
Bien avant, ces 4 hommes politiques congolais de l’opposition ont exigé 8 choses à savoir :
- La désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI;
- La révision de la loi électorale;
- La recomposition de la Cour constitutionnelle;
- La fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents;
- La fin des arrestations arbitraires hommes politiques, journalistes, activistes de la société civile et la libération de tous les prisonniers politiques;
- La fin des tueries dans le Grand Kivu, en Ituri, dans le Grand Katanga, dans le Grand Bandundu et à l’Est de Kinshasa;
- La conduite urgente d’un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement en cours en vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale;
- La présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral.
Ces leaders de l’opposition disent agir au nom de la population congolaise meurtrie « qui se sent abandonnée dans des conditions de plus en plus intenables face à des autorités congolaises qui s’enrichissent de manière scandaleuse, nous décidons d’unir nos idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation, dans les délais constitutionnels, des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, » peut-on lire dans leur déclaration commune. Au delà de la marche annoncée et de ces exigences de ces responsables des partis politiques de l’opposition, ces derniers ont aussi dressé un tableau sombre de la situation générale de la RDC.
Ils n’ont pas dit un mot, dans leur déclaration, d’une possibilité de sortir un candidat commun pour faire face au bloc qui se construit autour du Président de la République, Félix Tshisekedi, dans le cadre de l’Union Sacrée de la Nation, qui venait de se doter d’une charte récemment.
Emille Kayomba