A la cité de l’Union Africaine, la réunion du Conseil des Ministres se termine, avec, les nouveaux membres du gouvernement congolais. Les nouveaux visages des affaires d’État congolais réunis devant le Chef de l’Etat en présentiel ne sont pas des inconnus. Des surprises et des maintiens afin de rassurer la marche de la République. Ça y est le gouvernement Sama Lukonde II a fait sa rentrée des classes. À l’ordre du jour : la méthode de travail envisagée par le Président de la République Félix Tshisekedi, les chantiers prioritaires et les dossiers sensibles chers aux Congolais tels que l’économie ou encore la sécurité. Beaucoup de chantiers compliqués attendent Jean Michel Sama Lukonde.

Entre inflation et crise securitaire, les défis s’annoncent nombreux pour Jean Michel Sama Lukonde reconduit chef du gouvernement. Le Premier Ministre assure les rênes du gouvernement congolais à un moment particulièrement difficile où le pays est en quête de la stabilité et de la relance économique car il doit non seulement équilibrer et développer l’économie, mais il doit aussi améliorer les conditions de vie d’une grande quantité de personnes. C’est-à-dire qu’il devra intensifier l’activité économique et redistribuer la richesse, car il n’y a que de cette façon qu’il pourra réduire substantiellement la pauvreté. C’est ce qu’attendent les habitants.
Et c’est l’ancien chef de cabinet du Chef de l’Etat Vital Kamerhe qui est aux commandes de la politique économique et monétaire. Il est dans ce bateau, celui de risques financiers systémiques accrus et d’une croissance congolaise ralentie. Face à la grogne sociale, le gouvernement congolais devra faire de la stabilité et de la relance économique une priorité. Tout en maintenant les efforts pour un changement structurel et réglementaires de l’économie congolaise. Le gouvernement Sama I avait commencé son mandat en avril 2021 avec une situation économique assez précaire, aussi bien à cause de la crise mondiale qui affecte le pays, que comme résultat des politiques économiques appliquées. Autre priorité, dans le cadre de la guerre commerciale : la lutte contre les risques d’asphyxie commerciale et contre l’hégémonie du dollar notamment via la promotion des paiements en Franc congolais. Les Ministres du Commerce Jean Lucien Busa et des Finances Nicolas Okito sont maintenus à leur poste.

La situation sécuritaire dans l’Est est un sujet qui préoccupe autant qu’il divise les congolais. plusieurs estiment que la RDC doit avoir une vraie politique sécuritaire et Jean-Pierre Bemba qui va donc devoir s’atteler à un agenda particulier, assez différent de celui des autres Ministres. Au regard de la longue et persistante crise securitaire, on peut identifier les chantiers securitaires : mettre en oeuvre une politique de défense efficace, c’est-à-dire la conversion de nos forces armées en une force dissuasive et puissante et dynamiser les services de sécurité pour taire le conflit armé dans l’Est congolais.
Dans le secteur de l’intégration régionale, Antipas Mbusa, le défi reste l’affiliation de la RDC dans plusieurs organisations. L’opinion nationale n’a pas caché sa désapprobation face à l’EAC surtout dans sa gestion de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays. Les retombées de toutes ces organisations sont presque inexistantes.

Maîtriser les incidents résultants de la gratuité de l’enseignement pour de simples raisons de politique congolaise d’enseignement et d’éducation. Le nouveau gouvernement est contraint de s’attaquer à ce déséquilibre massif pendant plusieurs années sur la qualité de l’enseignement primaire, secondaire, professionnel et universitaire.
Le nouveau gouvernement se retrouve non seulement avec une situation d’infrastructures routières, hospitalieres détériorées mais avec en outre une forte exigence d’une grande partie de la population, qui désire améliorer leurs conditions de vie précaires. La RDC a une population dont 90 % est en condition de pauvreté, l’environnement se trouve dans une situation grave, il y a un taux d’analphabétisme élevé, une mortalité infantile croissante, et un manque de logements qui affecte des familles.
En outre, l’insécurité des citoyens est si alarmante chaque jour avec la recrudescence des kuluna. A 9 mois de l’organisation des élections générales, les défis pour le gouvernement sont de taille, la gestion sécuritaire aussi du processus électoral. 6 mois avant les scrutins, le processus n’a pas encore l’unanimité des toutes les parties prenantes. Ils sont encore nombreux à exiger le réaménagement du bureau de la ceni et tant d’autres. L’une des missions du nouveau Vice-Premier Ministre responsable de l’Interieur Peter Kazadi est de créer un climat de confiance entre les parties prenantes.

Dans le domaine sportif, l’ancien directeur du desk sport Kabulo Mwana Kabulo est face à plusieurs défis. Le pays manque des infrastructures appropriées, le championnat national de football, la linafoot nterrompu. L’organisation professionnelle du sport en RDC.
Les congolais en a assez de voir à la une des journaux les affaires des politiques et souhaiterait voir des hommes politiques «intègres» et «honnêtes». L’atmosphère en RDC est morose, ils aimeraient voir le gouvernement «apaiser les tensions, les discordes». Ils pensent également qu’il faudrait « renouer les liens avec la nation et redonner confiance aux Congolais et embellir leur vie » . Des défis qui pourront être occulté par le vent des élections. Ces membres du gouvernement sont des potentiels candidats à tout le niveau désireux de briguer un autre mandat électif.
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