Depuis plusieurs jours, une alerte a été lancée concernant une maladie inconnue avec des symptômes proches d’un syndrome grippal dans la zone de santé de Panzi, située à 417 km de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. Le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), intensifie les efforts pour identifier les causes et maîtriser cette épidémie qui a déjà fait 30 morts sur 394 cas signalés.
La maladie se manifeste par des maux de tête, une toux persistante, de la fièvre, des difficultés respiratoires, des douleurs musculaires et une fatigue extrême. Face à l’urgence, le ministère a dépêché une équipe d’intervention rapide. Parallèlement, l’OMS a annoncé, dans un communiqué du 6 décembre, l’envoi d’experts pour renforcer les enquêtes épidémiologiques. Ces spécialistes, comprenant des épidémiologistes, des cliniciens, des techniciens de laboratoire et des experts en lutte anti-infectieuse, ont rejoint les équipes locales déjà actives dans la région depuis fin novembre. Leur mission inclut la surveillance renforcée, l’identification des cas et la mise en œuvre de mesures de prévention.
En plus du soutien technique, l’OMS fournit des kits de diagnostic, des médicaments essentiels et des outils pour le prélèvement d’échantillons, qui seront analysés afin d’identifier rapidement l’agent pathogène responsable. Une attention particulière est portée à la recherche active des cas, au traitement des patients et à la sensibilisation des communautés locales. Actuellement, sept des 30 zones de santé de la province du Kwango sont affectées, avec une concentration notable des cas dans trois d’entre elles. Les experts collaborent étroitement avec les responsables communautaires pour surveiller l’évolution de la maladie, sensibiliser les populations et promouvoir les mesures d’hygiène et de prévention.
La priorité des autorités est d’apporter un soutien efficace aux familles et aux communautés affectées tout en freinant la propagation de cette maladie encore mystérieuse. L’OMS et le ministère de la Santé appellent également à la vigilance dans les régions voisines pour éviter une éventuelle extension de l’épidémie. La situation reste sous haute surveillance et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure de l’avancement des enquêtes et des interventions médicales.
La rédaction de b-onetv.cd