À l’issue de trois années de négociations intenses, les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont adopté, lors de la 78e Assemblée mondiale de la santé tenue à Genève, un Accord historique visant à renforcer la coopération internationale en matière de préparation et de riposte aux pandémies. Cet engagement marque une avancée majeure dans la construction d’un système de santé mondial plus résilient, solidaire et équitable.
Le texte adopté prévoit notamment un accès plus rapide et équitable aux vaccins, aux traitements et aux outils de diagnostic pour toutes les nations, indépendamment de leur niveau de développement. Une mesure jugée cruciale pour éviter les disparités observées lors de la pandémie de COVID-19.
« Le monde est aujourd’hui plus sûr grâce au leadership, à la collaboration et à l’engagement de nos États membres à adopter l’Accord historique de l’OMS sur la pandémie », a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Cet Accord est une victoire pour la santé publique, la science et l’action multilatérale. Il témoigne de la reconnaissance par la communauté internationale que nos citoyens, nos sociétés et nos économies ne doivent plus revivre les pertes subies pendant la COVID-19. »
Après son adoption par l’Assemblée, l’Accord sera ouvert à la signature par les États membres, avant de faire l’objet de processus de ratification au sein de leurs organes législatifs. Il entrera en vigueur dès qu’il aura été ratifié par 60 pays.
La République Démocratique du Congo, représentée à Genève par le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévoyance sociale, Dr Roger Kamba, a exprimé son plein soutien à cet instrument international. Le ministre congolais a mis en avant les efforts de son pays en matière de santé publique, citant notamment l’instauration récente de la gratuité de la maternité comme une avancée majeure vers un système de santé plus inclusif.
Pour rappel, cet Accord sur la pandémie constitue seulement le deuxième traité juridiquement contraignant négocié sous l’article 19 de la Constitution de l’OMS, après la Convention-cadre pour la lutte antitabac, adoptée en 2003. Il vient concrétiser la volonté des États membres de tirer les leçons de la COVID-19 en bâtissant un cadre juridique solide pour la prévention, la préparation et la réponse face aux futures menaces sanitaires mondiales.
La rédaction de b-onetv.cd