Le ministère de la Santé a publié le dernier bulletin épidémiologique pour la semaine 40, révélant une situation toujours préoccupante sur deux fronts : le choléra et le Mpox (variole du singe).
Recrudescence du choléra : plus de 1 100 cas en une semaine.
Au total, 1 148 cas de choléra ont été enregistrés à travers le pays, dont 25 décès, soit un taux de létalité de 2,1 %. Les provinces du Sud-Kivu, du Tanganyika et du Nord-Kivu figurent parmi les plus touchées.
Pour contenir la propagation, le gouvernement a intensifié les campagnes de vaccination réactive dans plusieurs zones prioritaires, notamment au Tanganyika et à Kinshasa, où la capitale continue de rapporter des cas sporadiques. Selon le ministère de la Santé, les efforts se concentrent sur trois axes majeurs : Renforcer la surveillance épidémiologique, Réagir rapidement aux cas signalés, Intensifier la vaccination dans les foyers actifs.
Les autorités rappellent également à la population la nécessité de respecter strictement les mesures d’hygiène, de signaler tout cas suspect et de coopérer avec les équipes de riposte.
Mpox : une tendance à la baisse, mais la vigilance reste de mise
Bonne nouvelle du côté du Mpox, où la tendance épidémiologique montre un net recul. La semaine écoulée, 40 679 cas ont été recensés, sans aucun décès signalé.
Le taux de positivité a chuté de 47 % à 26 %, confirmant une baisse sensible de la transmission. À Kinshasa, les hospitalisations diminuent également : seuls 17 patients sont encore pris en charge dans les trois centres de traitement encore actifs.
Le nombre de zones de santé affectées est passé de 58 à 50 entre les semaines 39 et 40.
Cependant, certaines provinces demeurent préoccupantes, notamment le Sankuru et le Sud-Kivu. Dans la capitale, les zones de santé de Masina et Maluku restent sous surveillance renforcée, tandis que des campagnes de vaccination ciblées se poursuivent dans ces zones à risque.
Un appel à la responsabilité collective
Face à ces deux épidémies, le ministère de la Santé insiste sur la vigilance de tous.
Il invite la population à adopter les gestes de prévention, à éviter l’automédication et à collaborer activement avec les équipes sanitaires déployées sur le terrain. « Nous pouvons contenir ces épidémies si chacun joue sa part », a rappelé un cadre du ministère.
La rédaction de b-onetv.cd


