La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une crise humanitaire sans précédent, marquée par des violences qui ont causé la mort d’au moins 3 000 personnes et fait plus de 3 000 blessés. Les bombardements incessants ciblant les camps de déplacés transforment ces lieux censés offrir un refuge en véritables zones de guerre. Les populations civiles, déjà vulnérables, se retrouvent piégées dans un conflit qui ne cesse de s’aggraver.
Les attaques répétées contre les civils et les forces de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) témoignent d’une escalade alarmante de la brutalité. À ces violences s’ajoutent des exécutions sommaires et le recrutement forcé d’enfants soldats, une violation grave du droit international humanitaire.
Lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, a fermement dénoncé ces atrocités. Il a mis en lumière les multiples formes de violences perpétrées par l’armée rwandaise et ses alliés, appelant la communauté internationale à réagir face à l’ampleur du drame humanitaire qui se joue en RDC.
« Le Rwanda doit immédiatement retirer ses troupes de notre territoire », a-t-il déclaré avec force, insistant sur l’urgence d’une réponse collective pour mettre un terme à cette spirale de violence.
Les crimes commis en RDC ne relèvent pas seulement de violations des droits de l’homme ; ils constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La communauté internationale doit agir sans délai pour protéger les civils et œuvrer au rétablissement de la paix dans cette région meurtrie.
Pascal Nduyiri