Ce lundi 14 novembre 2022, un nombre important des croyants et des chrétiens ont battu le pavé à Kinshasa pour dire non contrel’agression de la RDC par le M23 soutenu par le Rwanda, lesnégociations avec les groupes armés, mais aussi contre l’embargod’achat d’armes qui pèse sur le pays, imposé par le comité de sanctions de l’ONU. Selon le Ministre d’Etat en charge du portefeuille qui est l’organisatrice de la marche dite chrétienne, il est question ici de répondre positivement à l’appel à la mobilisation de tous les congolais lancé par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, pour faire face à cette insecurité.
Les croyants et les chrétiens congolais n’ont visiblement pas pu rester en marge de cet élan patriotique. Ils ont gagné les artères de Kinshasa ce lundi, dans une marche de protestation contre cet état de choses. La marche a vu ses débuts de la cathédrale de l’église protestante dans la commune de Lingwala. L’itinéraire a pris le boulevard triomphal, puis l’avenue des Huileries. Chemin faisant, les manifestations étaient munis des calicots, des banderoles et d’autres emblème du pays. Avec des chants patriotiques, la procession a atteint le boulevard du 30 juin, au quartier général de l’ONU pour le dépôt d’un mémorandum. Après quelques résistance, Adèle Kahinda a pu enfin pénétrer l’enclos du siège de l’ONU et a déposé le document.
« Les chrétiens qui ont marché, demandent aux Nations unies de procéder à la levée de l’embargo sur les armes dans notre pays, deuxièmement, que les agresseurs puissent procéder au retrait immédiat de nos territoires. Que la paix puisse régner et que nous demandons aux nations Unies de laisser notre Chf de l’État travailler dans la paix. » a dit l’actuelle Ministre d’État en charge du portefeuille, au sortir du siège de l’ONU à Kinshasa Gombe.
Emille Kayomba