L’omission par Emmanuel Macron de la crise sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) lors de son discours au sommet de la Francophonie a suscité des réactions fortes de la part de Kinshasa. Le président congolais, Félix Tshisekedi, a quitté les travaux en signe de protestation.
Macron a ensuite expliqué que son discours n’avait pas pour but de minimiser la situation, mais qu’il était incomplet en raison de l’ampleur des enjeux. Il a réitéré l’engagement de la France à soutenir la RDC, appelant au retrait des troupes du M23 et du Rwanda, ainsi qu’à la dissolution des FDLR et autres groupes armés.
Le président français a également souligné l’importance du dialogue politique et a condamné les discours de haine. Il a indiqué que des discussions directes avaient eu lieu avec Tshisekedi et Paul Kagame pour soutenir les efforts de paix dans la région des Grands Lacs, notamment à travers le processus de Luanda, médiatisé par l’Angola.
Emille Kayomba