Ouvert ce jeudi 22 juin 2023, le sommet sur le nouveau pacte financier mondial qui s’est tenu à Paris, capitale de la République française, a pris fin ce vendredi 23 juin. La délégation de la République Démocratique du Congo a été représentée par une délégation conduite par le Premier Ministre Sama Lukonde. Le chef du Gouvernement qui a fait la restitution de la participation du Congo-Kinshasa à ces assises devant la presse, a dit plaider pour que le peuple congolais soit le premier bénéficiaire du crédit Carbonne.

Pour Sama Lukonde, ces questions financières qui ont fait l’objet de cette rencontre internationale, se retrouvent directement liées aux questions de climat et de développement du pays. « vous le savez, la RDC, c’est 60% du bassin du Congo en termes des forêts. C’est 10 % d’eaux douces mondiales, 52 % d’eaux douces au niveau africain. C’est ce que nous représentons, sans compter nos tourbières, sans compter nos forêts de Miombo que nous partageons au niveau de la SADC et que toutes entrent dans le système de lutte contre le réchauffement climatique, avec l’absorption du gaz carbonique. Et donc, partout où on parle des questions de climat, le Congo, pays solution de par son apport forestier, mais aussi de par son apport du point de vue des énergies nouvelles et des métaux de transition énergétique, doit toujours être présent. C’est une option que nous avons levée, » dit-il.
Pour le chef du Gouvernement, les questions de financement mondial ont été abordées avec des discussions autours des changements qu’il faut opérer notamment dans le fonctionnement des institutions de Breton Woods, la Banque Mondiale et le fonds Monétaire international (FMI). Il s’avère aujourd’hui que la pauvreté gangrène toujours certains coins du monde malgré les missions assignées à ces deux structures mondiales.

Outre, Sama Lukonde a indiqué que « Nous disons que nous sommes pays solution, à trois titres. Le premier, c’est d’abord de dire nous avons 62% des forêts du bassin du Congo, que nous partageons avec 16 autres pays, mais a l’intérieur de la seule RDC, nous avons 62%. A côté de cela, nous avons des tourbières, des mangroves, qui permettent aussi de capter les gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous parlons de près de 3% des gaz à effet de serre qui sont émis, que nous pouvons, nous, capter.» Donc il y a nécessité qu’il ait des compensations en faveur de population en vue de lui donner une alternative à cette dernière, qui doit oeuvrer pour protéger les forêts.
Emille Kayomba