Ce 11ème sommet des Chefs d’Etat signataires de l’accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en Février 2013, qui se tient à Bujumbura au Burundi, intervient dans un contexte particulier, où la République démocratique du Congo est agressée par l’ un des signataires de ce document le Rwanda sous couvert du M23. Le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi est déjà dans la capitale burundaise depuis le début de la matinée pour prendre part à ces assises qui doivent accueillir 13 Chefs d’Etat ou leurs représentants, le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Gutteres ainsi que les représentants de l’UA, de la CIRGL et de la SADC qui ont par ailleurs confirmé leur participation à cette rencontre.
Selon la présidence de la RDC, ces assises sont convoquées par le président entrant de ce mécanisme régional, le Président du Burundi Evariste Ndayishimiye. Bien au-delà, « le sommet de Burundi s’est fixé entre autre objectif de revitaliser cet accord qui avait suscité beaucoup d’espoir pour le retour de la paix en RDC en ce qu’il constitue la première initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la 2e guerre mondiale et à résoudre les causes profondes de la violence et des guerres à répétition dans l’Est de la RDC », apprend-on de la même source, qui signale que la prise de parole du Président Félix Tshisekedi du haut de cette tribune est très attendue par le fait que la RDC a assuré la présidence de ce mécanisme et aussi parceque la RDC entend démonter devant les 13 pays, l’ONU, l’UA, la CIRGL et la SADEC comment le Rwanda a torpillé ce processus à travers l’agression avérée du territoire congolais.
Un contexte belliqueux qui a envenimé la situation sécuritaire dans la région, dans lequel se tient ce 11ème sommet de l’accord cadre de paix et de sécurité dans la région, coïncidant avec le 10ème anniversire de la signature de ce texte fondateur.
Emille Kayomba