Plusieurs soldats des FARDC et des miliciens Wazalendo, accusés de pillages, d’exécutions sommaires et d’exactions contre la population de Miti et Kavumu, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), ont été arrêtés et transférés à la prison centrale de Bukavu.
Selon le Major Nestor Mavudisa, de la 3ᵉ zone de défense, les forces de sécurité sont mobilisées pour retrouver tous les coupables. « La justice militaire, la police militaire et le service de renseignement sont aux trousses de ces inciviques. Ils sont appréhendés et doivent être jugés publiquement et sanctionnés pour qu’ils puissent servir d’exemple », a-t-il déclaré.
L’armée a annoncé qu’un procès public sera organisé prochainement pour que les responsables répondent de leurs actes devant la justice militaire. « La cour militaire du Sud-Kivu va organiser les audiences publiques afin que ceux qui sont déjà arrêtés puissent servir d’exemple pour les autres. Les brebis galeuses appréhendées seront sanctionnées en présence de la population », a précisé le porte-parole militaire.
Entre jeudi et samedi, la population du territoire de Kabare a subi une vague de violences marquée par des vols, pillages et extorsions. Selon la société civile locale, au moins 11 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées. Ces actes ignobles ont provoqué une vive indignation au sein des communautés locales, qui réclament justice et des mesures fermes pour empêcher de tels abus à l’avenir.
Les autorités militaires et judiciaires se veulent rassurantes et promettent de ne tolérer aucun comportement criminel, y compris au sein des forces armées. L’opinion publique attend désormais l’ouverture des audiences et l’application stricte des sanctions contre les auteurs de ces atrocités.
La rédaction de b-onetv.cd