Une catastrophe naturelle d’une rare violence a frappé le territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, dans la nuit du dimanche à lundi. Des pluies torrentielles ont provoqué la crue soudaine d’une rivière au niveau du village de Nganza, emportant habitations, infrastructures et vies humaines sur leur passage.
Selon les premières estimations de la société civile locale, au moins 129 personnes ont perdu la vie, un bilan encore provisoire, de nombreuses personnes étant portées disparues. Les images provenant du site montrent des zones entièrement inondées, des maisons détruites et des familles dévastées.
Les dégâts matériels sont également considérables : routes coupées, ponts effondrés, terres agricoles inondées et dizaines de familles sans abri. Face à l’ampleur du drame, les appels à l’aide se multiplient, notamment pour des abris d’urgence, des vivres, des soins médicaux et la recherche des disparus.
Alertée dès les premières heures, la Première ministre Judith Suminwa a réagi promptement, mobilisant les membres du gouvernement concernés. Dans un message relayé par la Primature, elle a demandé que des mesures urgentes soient prises pour venir en aide aux sinistrés et porter assistance aux blessés. « La cheffe du gouvernement suit de près la situation et assure que tous les sinistrés seront pris en charge », précise un communiqué officiel.
En attendant le déploiement des secours étatiques, la population locale reste confrontée à une crise humanitaire majeure. Des ONG et des partenaires internationaux sont également appelés à se mobiliser pour faire face à cette urgence.
Cette tragédie survient dans un contexte climatique de plus en plus instable, qui affecte régulièrement l’est de la RDC, souvent sans système d’alerte efficace ni infrastructures de prévention adaptées.
La rédaction de b-onetv.cd


