Dans une correspondance qui circule sur les réseaux sociaux dont l’authenticité n’est pas prouvée, c’est la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui a fait cette annonce dans son communiqué de presse du 01 juin 2022 du comité professionnel de la téléphonie.
Pour le patronat congolais, il était question d’informer l’opinion publique « de l’augmentation prochaine de tarif des services de télécommunications sur l’étendue de la République ».
Ce document renseigne que cette hausse a pour raison d’être, rémunérer les prestations de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications du Congo (ARPTC). Ce qui a fait que le gouvernement puisse instaurer des nouvelles taxes à charge des opérateurs de télécommunications sur l’ensemble des services (Appels, SMS et internet). « Malgré eux, les opérateurs n’ont donc pas d’autre choix que d’augmenter les différents tarifs de services sur lesquels le gouvernement a décidé d’appliquer ces nouvelles charge. »
le comité professionnel des télécommunications de la FEC dit regretter cette mesure qui alourdit inutilement la charge des ménages dans un contexte socio-économique difficile, « mais aussi la pression fiscale dans le secteur des télécommunications, laquelle s’élève à ce jour à 34 % du chiffre d’affaires dans notre pays, alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 26 % » peut-on lire.
La FEC a rappelé la nécessité pour les autorités de la RDC d’encourager les investissements, car ces mesures prises sont de nature à « repousser les investissements dont le pays a pourtant besoin pour son développement ».
Jusqu’à présent il faut dire que ce n’est que la position de la FEC qui est rendue publique, alors le gouvernement n’a officiellement rien avancer pour le moment. Dans les cabines téléphoniques aussi, le prix n’a pas encore bougé.
Dans cette augmentation qui s’annonce, plusieurs observateurs voient déjà une autre façon pour le gouvernement, de contourner les paiements des frais du Registre des appareils mobiles (RAM) suspendus définitivement il y a peu. Lequel RAM était également un mode de rémunération des prestations de l’ARPTC, désavoué par l’Assemblée nationale.
Émille Kayomba