Alors que l’état de santé du Pape François suscite des inquiétudes, le souverain pontife a convoqué un conclave restreint avec les cardinaux les plus influents. Parmi eux, deux figures africaines majeures pourraient jouer un rôle clé dans l’avenir de l’Église catholique : le cardinal Fridolin Ambongo et le cardinal Robert Sarah.
Qui sont ces deux cardinaux africains influents ?
Fridolin Ambongo, la voix de l’Afrique catholique

Archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo est devenu l’un des leaders spirituels et politiques les plus influents du continent. Connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et des valeurs traditionnelles, il s’est récemment illustré en adressant une lettre critique au Pape François. Cette missive exprimait le rejet de l’Afrique catholique face à certaines évolutions doctrinales, notamment la bénédiction des couples homosexuels. Ce positionnement l’a conduit à une rencontre à Rome avec le souverain pontife, consolidant ainsi son statut de porte-parole des évêques africains.
Robert Sarah, le gardien du conservatisme catholique
Originaire de Guinée, le cardinal Robert Sarah est une figure de proue du courant conservateur au sein du Vatican. Ancien préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, il a toujours défendu une Église ancrée dans ses traditions, notamment sur des questions comme le célibat sacerdotal et la liturgie en latin. Son influence est particulièrement forte auprès des catholiques traditionalistes et de certains cardinaux européens.

Un cardinal africain pour assurer l’intérim du pape François ?
Avec un pape malade et un avenir incertain, la question de sa succession ou d’un intérim se pose. Le cardinal Fridolin Ambongo, par son influence grandissante, pourrait être en pole position pour jouer un rôle clé dans la direction de l’Église en cas de vacance du pouvoir pontifical.
Si le Vatican devait désigner un camerlingue (celui qui gère la transition en cas d’incapacité ou de décès du pape), les regards se tournent vers l’Afrique, où l’Église est en pleine expansion. La présence de deux cardinaux africains influents dans les discussions actuelles témoigne de l’importance croissante du continent dans les affaires du Saint-Siège.
Le conclave qui pourrait suivre cette convocation redessinera sans doute l’avenir du catholicisme. Une chose est sûre : l’Afrique, avec des figures comme Ambongo et Sarah, est désormais au cœur du destin de l’Église universelle.
Junior Kulele