La 1ʳᵉ réunion de la coordination du Comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF, marquant l’opérationnalisation de ce comité a été tenue ce jeudi dernier. C’est le Premier ministre Sama Lukonde qui a lancé les travaux, en son titre de président du comité.
Le chef du Gouvernement s’est félicité pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC. « Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j’ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle. Comme d’aucuns le savent, l’objectif principal de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, ZLECAF, est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d’une union douanière continentale, » dit-il.
Sama Lukonde a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. « Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s’est plié à l’exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l’occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d’assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, » ajoute le premier Ministre.
Le budget à allouer au fonctionnement de cette structure émarge du ministère du commerce extérieur. Pour son ministre Jean Lucien Bussa, des défis se posent à la RDC en tant que nation. Des défis des politiques macroéconomiques robustes, des défis de développement infrastructurel et la connectivité à l’intérieur du pays, mais aussi avec les pays voisins.
Emille Kayomba