Il s’est ouverte à Dakar la deuxième conférence des hommes de l’Union Africaine sous la direction de Macky Sall Président de la République du Sénégal et président en exercice de l’UA. A ces assises de haut niveau, la République démocratique du Congo est représentée par la Ministre de Genre, famille et enfants Gisèle Ndaya, au nom du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. « La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya représente le Président Félix Tshisekedi à la deuxième Conférence des Hommes de l’Union africaine qui va traiter des dossiers liés à la masculinité positive », précise le communiqué.
La première édition de cette rencontre s’est tenue à Kinshasa en novembre 2021 sous la direction de Félix Tshisekedi alors président de l’UA. Elle avait donné lieu à la déclaration de Kinshasa et l’appel à l’action sur la masculinité positive dans le leadership pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles. Ce document avaient été adoptée comme décision de l’Assemblée de l’UA lors du Sommet des Chefs d’État de l’UA en février 2022.
L’objectif de ce sommet est de lancer le Cercle des Chefs d’État champions sur la violence à l’égard des femmes (EVAW) et la campagne de l’UA pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles (EVAWG), convenir d’une action politique stratégique pour faciliter la négociation, l’adoption, la ratification, la domestication et la mise en œuvre de la Convention de l’UA pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles (EVAWG). Mais aussi à renforcer les pratiques de responsabilité dans le travail avec les hommes et les garçons en tant qu’alliés pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Hormis Macky Sall, la deuxième édition de la conférence est organisée en collaboration avec les Présidents Félix Tshisekedi de la RDC, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Nana Akuffo Addo du Ghana, Ellen Johnson Sirleaf l’ancien cheffe d’Etat du Libéria et Moussa Faki Mahamat le président de la commission de l’Union africaine, avec l’aide de S.E. Bineta Diop et le soutien des agences des Nations Unies.
Emille Kayomba