Les projecteurs du monde sont orientés vers Libreville au Gabon, la capitale continentale de la Semaine Africaine du Climat. Quatre jours durant, soit du lundi 29 août au jeudi 01 septembre, la rencontre de Libreville regroupera des dirigeants et représentants de la société civile, fruit d’une co-organisation des Nations unies et l’Union Africaine. À en croire l’ONU-Climat, ce sommet est une » étape-clé » avant la COP 27, la conférence sur les changements climatiques prévue en novembre, au pays des Pharaons.
Le continent africain pourtant non pollueur de l’environnement est plus que jamais confronté à des épisodes climatiques extrêmes notamment, la sécheresse dans la Corne de l’Afrique, températures élevées en Afrique du nord, inondations au Niger, au Soudan et Tchad pour ne citer que ceux là. Le rendez-vous de Libreville servira alors de cadre de discussion sur les solutions d’action climatique régionales et forger des partenariats régionaux entre les délégations de tout bord à l’occurrence, les représentants de gouvernements, dirigeants du secteur privé, organisations de développement, jeunes ainsi que la société civile; mais aussi de définir la position des pays africains pour la COP 27 prévue dans quelques mois.
Pour la République Démocratique du Congo, RDC, cette rencontre est une occasion en or de réaffirmer sa vocation naturelle de » pays solution » dans la lutte contre les dérèglements climatiques qu’enregistre l’humanité grâce à sa situation géographique. Situé en plein cœur de la forêt tropicale d’Afrique centrale, le choix du Gabon pour accueillir cette Semaine Africaine du Climat n’est pas un hasard, le pays est souvent cité pour son combat pour préserver sa biodiversité.
Prince Nitho Jr.