Le corridor de Lobito, un axe stratégique reliant le port de Lobito en Angola à la République Démocratique du Congo (RDC) et à la Zambie, offre des opportunités immenses pour stimuler le commerce, l’industrie et l’intégration régionale. Cependant, la RDC doit adopter des stratégies claires et concertées pour maximiser les retombées de cette infrastructure majeure.
Moderniser des infrastructures internes pour profiter pleinement du corridor, la RDC doit moderniser ses infrastructures de transport, notamment : son réseau ferroviaire et routier. Assurer l’interconnexion des voies locales avec la ligne Benguela-Lobito afin de faciliter le transport des minerais, produits agricoles et biens manufacturés. Installer des postes frontaliers modernes pour renforcer les capacités des points de passage entre la RDC et l’Angola pour éviter les goulets d’étranglement.
Valoriser les ressources minières : Le corridor de Lobito est un atout pour l’exportation des minerais de la ceinture cuprifère (cobalt, cuivre, zinc, etc.). Pour en tirer profit. l’industrialisation locale : Encourager le traitement et la transformation des minerais avant exportation, créant ainsi de la valeur ajoutée et des emplois. Nouer des partenariats stratégiques : Collaborer avec l’Angola et la Zambie pour négocier des tarifs préférentiels de transport et garantir la compétitivité des exportations congolaises.
Améliorer la gouvernance économique : La RDC doit s’assurer que les revenus générés par le corridor profitent à son développement. Pour ce faire, il faut des réformes douanières : Simplifier les procédures aux frontières pour réduire la corruption et améliorer la collecte des recettes. Une gestion transparente des revenus : Investir les revenus dans des projets sociaux et économiques prioritaires.
Développer l’agriculture et l’industrie : Le corridor de Lobito ne doit pas se limiter au secteur minier. La RDC pourrait diversifier ses exportations en développant l’agriculture à grande échelle : Exporter des produits agricoles comme le café, le cacao ou les fruits tropicaux via le port de Lobito. Mettre en place des industries légères : Exploiter le corridor pour exporter des produits manufacturés, favorisant la création d’une économie diversifiée.
Renforcer l’intégration régionale : la RDC doit utiliser le corridor pour renforcer la coopération avec les pays voisins : harmoniser des politiques commerciales : travailler avec l’Angola et la Zambie pour éliminer les barrières commerciales. Promouvoir des zones économiques spéciales (ZES) : Créer des ZES le long du corridor pour attirer les investisseurs étrangers et stimuler l’industrialisation.
Promouvoir des investissements privés pour maximiser l’impact économique du corridor, la RDC doit attirer des investisseurs locaux et internationaux en : Offrant des incitations fiscales aux entreprises souhaitant utiliser le corridor. Améliorer le climat des affaires, notamment en garantissant la sécurité juridique et la stabilité politique.
Le corridor de Lobito représente une occasion unique pour la RDC de diversifier son économie, d’améliorer ses infrastructures et de renforcer son rôle dans le commerce régional. Avec une gouvernance efficace, des réformes économiques et une coopération stratégique avec ses voisins, la RDC peut transformer cette opportunité en un moteur de développement durable.
La rédaction de b-onetv.cd