Congo Airways a accueilli ses deux avions pris en location, l’un lundi et l’autre sous la pluie qui a arrosé Kinshasa ce mardi matin à l’aéroport international de Ndjili. La nouvelle est tombée comme un salut la semaine dernière, lors de l’annonce de reprise des trafics des avions de l’opérateur public pour toutes les destinations domestiques. Entre temps la Compagnie Africaine d’Aviation – CAA essaie de faire de son mieux avec sa flotte aussi limité à quelques deux avions. D’ailleurs dimanche, l’un de ses appareils qui transportait entre autres les équipes d’un candidat à la présidentielle à disstination de Kisangani, est allé atterrir à Goma, à cause notamment du groupe électrogène de l’aéroport de Bangoka qui aurait pris du temps pour redémarrer. Tout ceci, sont des réels problèmes qui s’accumulent dans un secteur aéronautique où les avantages économiques importants existent, mais non mis en valeur.

Il y a peu on parlait de la création d’une nouvelle compagnie publique d’aviation. On se demandait pourquoi, mais où en est-on? Dans son programme , le gouvernement prévoyait la relance totale de l’aviation civile en République Démocratique du Congo, avec des partenariats tissés et un financement estimé à plusieurs millions de dollars américains. Comme un coup de chance, le pays est en voie d’obtenir la levée de l’embargo de ses compagnies aériennes sur la liste noire de l’Union Européenne. Comment ceci sera possible quand la majorité d’avions de Congo Airways est clouée au sol ? Faut-il continuer à investir dans l’achat des appareils d’occasion ou dans la location pour renforcer la flotte ? Toutes ces questions devraient trouver des bonnes réponses en raison notamment du marché interne qui représente plus ou moins 2 millions des congolais qui voyagent chaque année par avion. Selon les spécialistes, le transport aérien offre non seulement des avantages économiques importants, mais il joue également un rôle majeur dans le développement social des personnes et des communautés.

Il existe cependant plusieurs compagnies aériennes en RDC, mais malheureusement limitées dans leurs capacités à desservir l’ensemble du pays. Depuis la fallite des Lignes Aériennes Congolaises, tous les regards étaient tournés vers Congo Airways. Pour une compagnie qui a coûté cher à sa création, avec des actionnaires pour certains recrutés parmi des entreprises et établissements publics déficitaires, Congo Airways n’a connu que des avions d’occasion qui sont tous ou presque tombé en panne et la location des appareils aux compagnies aériennes d’ailleurs. Depuis les années de gloire d’air Zaïre, aucun de ses successeurs n’a pu hisser haut le léopard volant congolais. Cette fois-ci, les congolais attendent dominer leur propre espace, desservir les grandes villes africaines et pourquoi pas occidentales.
La rédaction de b-onetv.cd