La Gouvernaneur de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi est revenue, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, sur les chiffres clés de la vie économique de la République démocratique du Congo. Il s’agit en réalité des dernières tendances du taux d’inflation, le taux de change mais aussi de la situation du marché des produits miniers d’exportation du pays. En effet, le taux d’inflation lors de deux premiers mois de l’année 2024 affiche une tendance de ralentissement par rapport à l’année qui vient de s’achever. « Le maintien des politiques économiques saines et coordonnées devra permettre de réaliser un niveau d’inflation plus faible que celui réalisé à fin 2023 », a indiqué la Gouverneure de la BCC, à en croire le compte rendu du conseil des ministres de Patrick Muyaya porte-parole du gouvernement.
Pour ce qui est du taux de change, le responsable de l’autorité de la politique monétaire de la RDC a laissé entendre que globalement, il est resté stable, en dépit de quelques soubresauts nourris par les incertitudes internationales, et leurs impacts sur les marchés. « le Franc Congolais a enregistré une appréciation de 0,11% à l’indicatif tandis qu’au parallèle, il a été noté une dépréciation de 0,60%; établissant les taux de change à 2.758,05 CDF et 2.767,19 CDF le dollar américain respectivement ».
Tout en insistant sur les projections du taux de croissance qui sont estimées a 5,7 % en 2024, Malangu Kabedi est également revenue sur les prix des produits miniers qu’exporte la RDC. Selon elle, les cours des prix de ces ressources sont en hausse. « au 15 mars 2024, le cours du cuivre s’est accru de 5,4%, s’établissant à 9.033 USD la tonne. De même, le prix du cobalt a connu une légère hausse de 0,12% pour se situer à 28.280 USD la tonne. Il y a également la hausse de 4,6% du prix du pétrole, qui s’est établi à 85,8 USD le baril », dit-elle. A ce Conseil des ministres, le Gouverneure de la Banque centrale qui a obtenu la prise d’acte de sa note d’information par les membres, est intervenue comme invitée.
Emilie Kayomba