Cette question du contrat signé entre la République démocratique du Congo et un groupement d’entreprises chinoises, du moins de l’impérieuse nécessité de sa revisitation, a fait l’objet du premier point de la communication du Chef de l’État lors du dernier Conseil des Ministres. Un contrat de 6,2 milliards de dollars américains, dans le cadre de la collaboration Infrastructures-Mines. Ce mardi 21 mars 2023, la question a refait surface lors de la plénière de l’Assemblée Nationale, qui a procédé à sa rentrée parlementaire ce 15 mars comme le veut la constitution. Une séance consacrée essentiellement à l’adoption du calendrier de l’activité de la chambre basse du parlement mais aussi les répartitions des matières en commission pour la présente session qui va jusqu’au 15 juin 2023.
Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a, dans son allocution d’ouverture de la plénière, indiqué qu’au cours de cette session, les contrats signés entre l’État congolais et certains partenaires constitueront également la matière pour le contrôle parlementaire tel que le contrat chinois, afin de rééquilibrer les avantages. Il a en outre appelé les acteurs du secteur minier au strict respect du code Minier qui est en vigueur.
Concernant la revisitation de la convention Sino-congolaise, tout est suspendu à la tenue des travaux en commission mixte, entre la partie congolaise et chinoises, qui sera convoquée incessamment.
Emille Kayomba