Selon certains spécialistes du covid-19, omicron filerait vers sa fin. Cette forme, aura été, par ailleurs, moins dangereuse que les premières. Mais comme toujours en matière de pandémie, la prudence est toujours de mise.
D’autres observateurs de la pandémie, pensent que dans plus ou moins un an, le covid-19 pourrait avoir disparu. Mais, à cela, il y a une condition : la vaccination. Sans cela, il est inutile de tenir compte de toutes ces prévisions à caractère optimiste. En effet, rien n’indique qu’une autre forme ne pourrait pas se manifester.
En République Démocratique du Congo, la quatrième vague, fait moins de ravages que la première et la deuxième. Cependant, comme tous les scientifiques qui œuvrent dans ce domaine précis, le professeur Muyembe, insiste aussi sur l’importance vaccinale, non pour empêcher les personnes vaccinées d’attraper le covid-19, mais, pour en atténuer les effets, en cas de contamination.
Mais la grande difficulté à surmonter, porte sur le libre choix des personnes à se faire vacciner ou non. En ce qui concerne les chiffres, sur une population de plus de 80 millions de personnes, il n’y a pas plus de 300.000 personnes vaccinées en République démocratique du Congo. A qui incombe la faute ? Dans plusieurs coins de la ville de Kinshasa, par exemple, aucune trace du covid-19 ne jamais montrée, si bien, que certains de nos compatriotes, pensent mordicus, que le covid-19 n’existe pas, ou alors, il s’agit d’une maladie qui n’existe que chez les blancs, et les noirs qui sont riches, comme ceux de la Gombe. Ou encore, il s’agit, toujours selon eux, d’un complot pour exterminer la race noire, en commençant par les Congolais, d’où cette volonté de vouloir à tout prix vacciner les gens, ce qui pour eux, est biblique avec le fameux chiffre 666, annoncé comme l’un des signes de la fin du monde.
Tout cela se déroule dans un monde où les communications sont partout, et devraient, logiquement, permettre à l’ensemble des êtres humains, d’avoir, avec assurance, les mêmes informations. Mais comme on dit, trop de communications, tue la communication.
Que penser alors de la grande peste qui a sévit en Europe, entre 1346 et 1351 ? « Propagée par des marins génois en provenance de Crimée, la peste frappa d’abord la Sicile en 1347, avant de se répandre en 1348-1349, en France, en Angleterre, en Italie, en Espagne et en Europe centrale. Elle gagna, ensuite la Scandinavie et les confins polono-russes. Elle tua environ 25 millions de personnes en Europe occidentale, soit le tiers de la population. »
Certes, le monde pourrait être débarrassé du covid-19, en attendant mieux ou pire. Mais les effets collatéraux de cette pandémie laissent des traces indélébiles sur le plan économique, social, culturel. Le monde aura pris du retard dans plusieurs domaines de pointe, et seul, l’avenir nous dira quel sera le nouveau visage qui sera celui de notre humanité, après les ravages de cette petite bête, sans tête, sans pattes et sans oreilles, mais d’une virulente méchanceté à nuire à autrui : le covid-19.
Pascal Hamici