Une controverse a récemment éclaté concernant des informations sur l’exécution supposée de jeunes délinquants appelés « Kuluna ». L’agence de presse Associated Press (AP) avait initialement affirmé que des exécutions avaient été réalisées, des allégations rapidement réfutées par le ministre de la Justice, Constant Mutamba.
Dans un communiqué ultérieur, l’AP a reconnu une erreur dans son reportage initial et a présenté ses excuses. Andrew Drake, directeur adjoint de l’information pour l’Afrique, a admis que l’agence s’était trompée en rapportant un supposé grand nombre d’exécutions. Une enquête interne a été ouverte pour identifier les causes de cette erreur et prévenir de futurs manquements.
Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a réagi en précisant qu’il n’avait jamais accordé d’interview à l’AP sur les opérations de lutte contre le banditisme urbain. Il a rappelé que, bien que la peine de mort soit prévue par les lois congolaises, les condamnés à mort sont transférés dans des prisons de haute sécurité en attendant l’application éventuelle de leur sentence.
Le ministre a également insisté sur la gravité du phénomène des Kuluna, qualifiant ces gangs d’importants dangers pour la sécurité publique. Il a souligné que l’inaction face à de tels fléaux avait conduit, par le passé, à des situations catastrophiques, citant l’exemple du régime haïtien. Le gouvernement congolais, a-t-il affirmé, reste déterminé à éradiquer ce phénomène pour assurer la sécurité des citoyens.
La rédaction de b-onetv.cd