Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la RDC doit développer ses sources
d’énergies pour accélérer sa croissance économique. A l’évidence, cet objectif de se réalisera avec un investissement considérable dans la mise en valeur des vastes ressources énergétiques. De cet effet, le ministre des ressources hydrauliques et électricité a conquerit l’attention des investisseurs chinois lors de la deuxième et dernière journée du forum économique RDC – Chine.
Dans une présentation de 20 minutes, Teddy Lwamba a mis en lumière le potentiel hydroélectrique de la RDC, soulignant une capacité impressionnante de 100 000 mégawatts, principalement alimentée par le bassin du fleuve Congo. En plus de cette source majeure, le patron de l’énergie a évoqué d’autres sources d’énergies capables d’intéresser le patronat chinois. Il s’agit entre autres de la photovoltaïque, bénéficiant d’un excellent taux d’ensoleillement, la biomasse couvrant 94 % du territoire, ainsi que les énergies thermique, géothermique, éolienne et nucléaire.
Alors que la demande actuelle en électricité s’élève à 5 250 mégawatts, le pays n’offre que 2100 MW sur une capacité installée de 2 800 mégawatt. Le ministre des ressources hydrauliques et de l’électricité a cependant souligné l’importance d’investir dans ce secteur, source de multiples opportunités.
Par la même occasion, Teddy Lwamba a mentionné les autres opportunités pour les investisseurs chinois : la construction des centrales hydroélectriques, l’hybridation des sites hydroélectriques avec du photovoltaïque, le développement de sites photovoltaïques autour des mines, ainsi que l’expansion des réseaux de transport et de communication, avec plusieurs projets à réaliser d’ici 2028.
La RDC, qui possède plus de la moitié des eaux douces d’Afrique et 6 % des eaux douces mondiales, exploite 1 330 000 m³/jour, bien en-deçà de la demande actuelle, évaluer à 3 700 000 m³/jour avec 79 % d’eau de surface et 21 % d’eau souterraine. Une situation qui contraste avec le vécu de la population dont le besoin en eau potable devient une évidence.
Debhorah Ngwala.