Réunis à Vancouver au Canada dans le cadre de la 7ème assemblée du Fond Pour l’environnement Mondial (FEM), les 1500 participants représentants 185 pays ont convenu de lancer un nouveau fonds innovant pour la biodiversité qui attirera des financements des gouvernements, de la philanthropie et du secteur privé. Cette bonne nouvelle pour la nature dans une période difficile, a été annoncée par le CEO du Fonds pour l’environnement Mondial, Carlos Manuel Rodriguez, le Ministre canadien de l’environnement et changement climatique, Steven Guilbeaut et le Ministre Canadien du Developpement International, Ahmed Hussen, lors d’un point de presse à Vancouver Convention Center ce jeudi 24 août 2023.
Selon le PDG de Global Environnement Facility, le nouveau Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF) a été conçu pour « mobiliser 200 milliards de dollars de toute source, de tout pays. La mobilisation de ressources nationales, fiscales publiques, secteur privé et philanthropique » et accélérer les investissements dans la conservation et la durabilité des espèces et des écosystèmes sauvages, dont la santé est menacée par les incendies de forêt, les inondations, les conditions météorologiques extrêmes et l’activité humaine, y compris l’étalement urbain.
« Nous avons montré à la Septième Assemblée du FEM que même dans des conditions difficiles – avec la fumée des incendies de forêt en toile de fond – nous pouvons avancer vers la construction d’une planète plus riche en biodiversité pour le bénéfice de tous », a poursuivi Carlos Manuel Rodríguez, PDG et président du Fonds pour l’environnement mondial. Après ratification et lancement lors de l’Assemblée du FEM à Vancouver, deux pays, le Canada et le Royaume-Uni ont annoncé leurs contributions initiales pour démarrer sa capitalisation. Cela comprenait 200 millions de dollars canadiens en provenance du Canada et 10 millions de livres sterling en provenance du Royaume-Uni en vue d’accroître les investissements dans la restauration et le renouvellement de la nature avec une priorité particulière à la question du genre.
« Le nouveau Fonds-cadre mondial pour la biodiversité jouera un rôle clé dans la lutte contre la perte de la biodiversité. Il s’attaquera à ce problème dans les pays en développement, où les impacts de la perte de nature sont les plus élevés ; il s’attaquera à ce problème en tenant compte de la problématique hommes-femmes, notamment par le biais de partenariats intersectoriels ; il y remédiera en collaboration avec les peuples autochtones, les premiers gardiens des terres et des mers. Le Canada apporte une contribution importante à ce nouveau fonds et continue de montrer son soutien à la huitième reconstitution du FEM afin d’assurer la protection de la biodiversité de notre planète pour les générations à venir », a fait savoir Ahmed Hussen, Ministre canadien du Développement international avant d’annoncer un financement supplémentaire de son pays à la hauteur de 22,8 millions de dollars.
« Notre contribution initiale au Fonds-cadre mondial pour la biodiversité témoigne de l’engagement continu du Royaume-Uni à protéger la diversité naturelle de notre planète – et grâce à une coopération internationale vitale, nous ouvrons la voie à un avenir plus durable pour notre planète », a renchéri le Ministre britannique de la Nature, Trudy Harrison.
Outre ces deux pays, D’autres contributions ont été annoncées. Des contributions qui vont soutenir les mesures visant à stopper et à inverser la perte de la biodiversité d’ici 2030 et à mettre la nature sur la voie du rétablissement d’ici 2050. Perte de la biodiversité, le changement climatique et la pollution, sont là les cibles prioritaires du Fonds Pour l’environnement Mondiale dans les pays en développement, les moins avancées et les petits états insulaires. La RDC, pays-solution figure au nombre des nations potentiellement éligibles est appelée à rester debout pour que cette fois-ci, elle bénéficie à la hauteur de sa contribution à l’équilibre de la température mondiale.
Muamub