Les autorités congolaises ont pris un certain nombre des mesures pour juguler la crise qu’il y a dans le secteur de transports et occasionné la grève de ce lundi par les conducteurs de transports en commun à Kinshasa et la grève observée dans la société nationale TRANSCO. Ces deux problèmes ont été sur la table des discussions dans une rencontre de crise convoquée par la première ministre, ayant reuni entre autres le gouverneur de la ville province de Kinshasa Daniel Bumba et le Vice-premier ministre en charge des Transports Jean-Pierre Bamba.

Au cours de cette rencontre en effet, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa a déploré le fait que les conducteurs n’aient pas donné de préavis malgré le cadre de concertation existant. Cependant, il a assuré que des mesures nécessaires sont prises pour que tout revienne à l’ordre. Selon l’autorité urbaine, il s’est agi d’un simple contrôle de routine des agents de la division des transports concernant l’affichage des itinéraires et des tarifs, ce qui a été mal interprété par les transporteurs. Ceux-ci l’on perçu comme une forme de tracasseries.
Concernant la grève à la Société de transports du Congo (TRANSCO), la cheffe du gouvernement congolais Judith Suminwa Tuluka a aussi examiné cette question. Les agents de cette société sont en grève sèche depuis le 22 juillet, réclamant les arriérés de salaire et la megestion. Judith Suminwa a donné des instructions aux ministres concernés, notamment le vice-Premier ministre des Transports et voies de communication, Jean-Pierre Bemba, et le ministre des Finances, Doudou Fwamba, pour résoudre cette situation.

Le sujet avait fait l’objet des discussions entre le VPM Jean-Bemba et la délégation Syndicale de TRANSCO un peu plus tôt ce lundi. Il a été annoncé dans cette rencontre que le gouvernement va payer deux mois d’arriérés et les allocations scolaires d’ici au 15 août. Une promesse ferme a été aussi donnée pour l’approvisionnement de la société TRANSCO en carburant, l’une des pommes de discorde. La délégation syndicale avait, pour sa part, appelé à la fin de ce mouvement de grève.
Emille Kayomba