Ce que l’on sait est que Jean-Marc Kabund est attendu ce jeudi 28 juillet au Parquet Général près la Cour de Cassation, après un mandat de comparution lui émis par le ministère public. L’on sait aussi que ce mandat fait suite à la levée de ses immunités de député ce lundi 25 juillet par le Bureau Christophe Mboso, afin qu’il soit mis à la disposition de la justice congolaise, qui s’est auto saisie des propos tenus par le dernier président a.i du parti présidentiel l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), lors de son point de presse du 18 juillet.
D’aucuns n’ignore qu’après ce discours, il y a eu des réactions fleuves de partout, pour soit condamner et tirer à boulets rouges sur l’homme de Kingabwa, soit le soutenir comme c’est le cas avec son parti politique Alliance pour le changement (ACh). Celui-ci qui a même qualifié les actions judiciaires contre son président comme une intimidation aux allures politiques. Bien au contraire, ce que l’on ne sait pas, c’est la certitude de la comparution de Jean-Marc devant son juge naturel ce jour, même si les militants de son parti politique ont assuré de leur soutien et accompagnement en faveur de leur leader à la Cour. Bien plus, il y a aucune certitude qu’une fois que l’ex Premier-vice président de l’Assemblée nationale se retrouverait dans les installations de la Cour de cassation, il y sera pour rentrer, après audition, à son domicile en homme libre. Le cas de l’ancien chef de Cabinet du président de la République Vital Kamerhe est une illustration patente.
C’est une comparution de tous les enjeux pour Jean Marc dont l’affaire n’a cessé de défrayer la chronique de puis peu. Elle met également en jeu la perception de l’Etat de droit prôné par l’actuel régime au pouvoir. Ce dossier à rebondissements est pleine de surprises. Wait and see!
Emille Kayomba