La République démocratique du Congo a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie de gestion environnementale. Le jeudi 24 avril, à Kinshasa, le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, a annoncé l’adhésion officielle du pays au Groupe intergouvernemental sur les Observations de la Terre (GEO). Cette déclaration a été faite lors d’un briefing de presse conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Pour Guy Loando, cette adhésion ouvre d’immenses perspectives pour la RDC : elle permettra au pays d’accéder à des données scientifiques fiables, issues notamment de la NASA et d’autres centres de recherche de renommée mondiale. Ces informations seront essentielles pour anticiper, prévenir et mieux gérer les catastrophes naturelles.
« J’ai la joie de vous informer que notre pays a accédé au GEO, une organisation qui regroupe une centaine de centres de recherche spécialisés dans les données géographiques. Grâce à cette adhésion, la RDC pourra désormais collecter des informations fiables auprès de la NASA et d’autres institutions majeures », a souligné le ministre.
Dans la foulée, Guy Loando a annoncé la création du GEO RDC et du GEO Portail, deux structures nationales qui auront pour mission de centraliser, exploiter et diffuser ces précieuses données à travers tout le territoire congolais.
Le Groupe intergouvernemental sur les Observations de la Terre (GEO) est une organisation internationale basée à Genève, en Suisse, au sein de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il regroupe plus d’une centaine de pays et d’organisations, et a pour objectif de bâtir un Système mondial d’observation de la Terre (GEOSS), destiné à faciliter l’échange des informations environnementales à l’échelle planétaire.
S’appuyant sur un réseau interopérable et distribué, le GEO vise à combler les lacunes dans la fourniture des données, tout en encourageant la création de nouveaux systèmes d’observation dans les régions qui en manquent.
En rejoignant cette plateforme internationale, la RDC renforce ainsi ses capacités d’analyse et d’anticipation des phénomènes environnementaux, dans un contexte où le changement climatique et les catastrophes naturelles pèsent de plus en plus lourdement sur les populations.
La rédaction de b-onetv.cd