Dans un contexte où les nuisances sonores prennent de l’ampleur à Kinshasa et dans plusieurs provinces du pays, le ministre de la Justice, Me Constant Mutamba, a décidé de sévir. Dans une déclaration ferme, il a annoncé une série de mesures pour faire appliquer strictement la loi et restaurer la tranquillité publique.
« Désormais, tout auteur de tapage sera poursuivi en justice », a averti le Garde des Sceaux, qui entend mettre fin à l’impunité face aux troubles sonores souvent causés par des bars, des églises, des véhicules ou des particuliers. Le ministre appelle à une mobilisation générale contre ce fléau qui porte atteinte à la santé, à la sécurité et à la qualité de vie des citoyens.
Pour concrétiser cette volonté, Me Mutamba a instruit les procureurs, les auditeurs militaires et les officiers de la police judiciaire (OPJ) à agir avec rigueur. Ils sont désormais tenus de traiter systématiquement tout cas de nuisance sonore signalé, y compris ceux survenant de nuit, dans les milieux urbains ou ruraux.
Le ministre invite également la population à dénoncer tout trouble sonore, soulignant que « la lutte contre les nuisances sonores est une responsabilité collective ». Des lignes de dénonciation pourraient être mises en place pour faciliter la collaboration entre citoyens et autorités judiciaires.
Cette annonce marque un tournant dans la politique de gestion de l’ordre public en République démocratique du Congo, et surtout à Kinshasa, où les plaintes liées au bruit figurent parmi les doléances les plus fréquentes.
La Justice se veut désormais garante du droit au calme, et le message est clair : la loi sera appliquée sans faiblesse.
La rédaction de b-onetv.cd