Pour Moïse Katumbi, saisi d’une forte émotion, il s’agit d’un « assassinat politique » et celà ne fait l’ombre d’aucun doute. La nouvelle du décès tragique de son collaborateur Chérubin Okende l’a trouvé en Côte d’Ivoire où il devait assister aux travaux de la CAF. « C’est un assassinat politique pour Chérubin qui était la voix du parti. Quand on ne contrôle plus rien dans le pays, on arrête mes conseillers, on arrête mes partenaires, on tue, et on veut nous réduire au silence ? » s’interroge le président d’Ensemble pour la république Moïse Katumbi, qui dit qu’il ne va » jamais accepté » ce meurtre.
Il a indiqué qu’une enquête indépendante doit être menée. « Nous allons faire une enquête indépendante, pour savoir la vérité. On ne fait plus confiance à nos institutions… Chérubin est un frère, un homme honnête. Si la politique est de tuer je suis très désolé, » fait-il savoir. Pour sa participation aux travaux de la CAF, Moïse Katumbi dit tout interrompre. « Je suis obligé de rentrer, mais ceux qu’ils ont fait ne resteront pas impuni. Il aurait été Kidnappé, devant la Cour constitutionnelle ! Où est ce que nous allons dans ce pays ? où est l’état de droit ? Si on doit tuer quelqu’un parce qu’il n’est pas d’accord de la situation du pays. C’est très triste, » conclut-il.
Déjà, à Kinshasa des réactions tombent de partout, venant surtout de la classe politique. Actuellement, le corps du Depuité National et Ex-Ministre des transports se trouve à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire dans la Capitale Rd-Congolaise. Il faut rappeler que le corps sans vie de Chérubin Okende a été retrouvé aux abords de la route Poids-lourd en face de la société SEP criblé des balles et couverts de sang. Il a été introuvable depuis ce mercredi alors qu’il était devant le siège de la Cour constitutionnelle.
Emille Kayomba