Le jeudi 16 janvier 2025, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a procédé à une série de nominations majeures dans les secteurs judiciaire, administratif et économique. Ces décisions stratégiques visent à insuffler un nouvel élan aux institutions et à renforcer leur efficacité dans la gestion des affaires publiques. L’un des faits marquants de ce remaniement est la mise à la retraite de Marthe Odio Nonde, première présidente du Conseil d’État. Elle est remplacée par Nsensele wa Nsensele, désormais à la tête de cette institution clé. Par ailleurs, à la Cour constitutionnelle, Jean-Pierre Mavungu a cédé sa place à Moke Mayele, nommé procureur général près cette juridiction.
Dans la même dynamique, Iluta Ikombe, ancien procureur général près du Conseil d’État, a également été mis à la retraite. Son poste sera désormais occupé par Jean-Paul Mukolo. Deux nouvelles figures, Marthe Odio Nonde et Aristide Kahindo, ont également rejoint les rangs des membres de la Cour constitutionnelle. Les réformes s’étendent également au secteur des entreprises publiques. Alexandre Tshikala Mukendi a été nommé directeur général de Congo Airways, avec Mamitsho Pontshi comme directeur général adjoint. À Afridex (African Explosives), Serge Bokana Ekakomba a été désigné directeur général adjoint. Enfin, Bienvenue Monyango occupe désormais le poste de directeur général adjoint de la Société nationale d’électricité (SNEL).
Ces nominations, annoncées par Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État, lors d’une diffusion sur la RTNC, illustrent la volonté de Félix Tshisekedi de moderniser les structures étatiques et de les rendre plus performantes. En diversifiant les profils et en injectant du sang neuf dans les postes stratégiques, le Président entend répondre aux défis sociaux, économiques et politiques auxquels la RDC est confrontée.
Ce remaniement s’inscrit dans une vision globale visant à optimiser le fonctionnement des institutions, à améliorer les services publics et à renforcer la confiance des citoyens envers l’État. Les prochains mois permettront d’évaluer l’impact de ces décisions sur la gouvernance et le développement du pays.
Pascal Nduyiri