Jugé en procédure de flagrance par la haute cour militaire pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention d’armes et munitions de guerre et incitation de militaires à commettre les actes contraires au devoir et à la discipline, le prévenu député national Mwangachuchu Hizi Édouard apparaît aux côtés de ses avocats d’abord debout au cours de la deuxième audience de ce lundi 06 Mars 2023. Devant la composition présidée par le général de brigade, Kalala kapuku Martin une seule requête.
Sa mise en liberté Provisoire pour son état de santé dégradante, « notre client a un certain âge, il est suivi médicalement, depuis une semaine il n’a pas pris ses médicaments. Ce matin, sa tension est élevée. Mais aussi il a un problème de respiration, l’appareil qui lui permet d’équilibrer sa respiration lui a été arraché. Que votre cour puisse accéder à notre requêtes et lui accorder une liberté provisoire afin de le mettre à la disposition de son Médecin » a sollicité l’un de ses avocats.
A en croire le ministère public, c’est suite à la découverte d’une cache d’armes dans son carré minier de Rubaya, qu’une perquisition a été par la suite menée dans sa résidence de Kinshasa où les services ont découvert un arsenal de munitions de guerres dont une boite rouge contenant 42 munitions dont des GP 9mm, une gaine de pistolet de GP, deux matraques électriques, 11 clés USB, des ordinateurs portables, des cassettes audios et cassettes d’enregistrement, plusieurs téléphones, des cameras Sony HD et Canon, des dictaphones, un coffre-fort de couleur bleue et plusieurs documents a-t-il renseigné à la Haute Cour Militaire. Des faits que rejettent en bloc l’accusé comparaissant ensuite sur une chaise. Il ne reconnaît que son GP acquis légalement, ses médicaments et son appareil respiratoire lui arraché lors de son arrestation le 01 mars 2023.
« Je ne connais pas tout ça. Seulement ils ont pris tous mes médicaments et mon appareil respiratoire » a répondu l’élu de Masisi à la demande des juges. E. Mwangachuchu sera confronté à un autre co-prévenu dans cette affaire. Il s’agit du commissaire principal, Mushamaliwa Balike Robert de la police de mines, impossible de poursuivre son inscription car Il est apparu sans avocat. « Aussi longtemps que l’autre prévenu n’est pas assisté ne voyez vous pas qu’il sera déséquilibré, c’est ainsi que, pour une bonne administration de la justice, il faudra qu’on lui accorde un petit temps pour se trouver un avocat. Et on va poursuivre à la prochaine audience » a conclu le juge président, le Général de Brigade, Kalala Kaluku Martin.
Il devra éclairé le trubunal sur les caches d’armes découverte à Rubaya. Outre la demande de liberté et les avocats de la défense ont, à travers une mémoire unique, récusé la compétence du tribunal militaire et sollicitent le transfert du dossier à la cour de cassation sur base des Articles 107, Alinéa 3, 153 alinea 3, 156. Quelle suite réservée à cette demande, rendez-vous à la prochaine audience prévu ce mardi 7 Mars.
Muamub