Une étape majeure vers la stabilité régionale a été franchie ce vendredi avec la signature, sous l’égide des États-Unis, d’une Déclaration de principes entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le Qatar, acteur discret mais actif de la médiation régionale, a salué cette avancée diplomatique qu’il considère comme un pas significatif vers la paix dans la région des Grands Lacs.
Dans un communiqué officiel publié vendredi, le ministère qatari des Affaires étrangères a exprimé son « soutien total » à ce texte qui repose sur « le respect mutuel de la souveraineté nationale et l’engagement à résoudre les différends par des moyens pacifiques et négociés ». Doha décrit la Déclaration comme « une avancée positive et importante en faveur de la stabilité régionale ».
Reconnaissant l’esprit constructif manifesté par Kinshasa et Kigali, le Qatar a également mis en avant l’implication déterminante de la diplomatie américaine, tout en réaffirmant son attachement aux principes du droit international, de la résolution pacifique des différends et du renforcement de la sécurité mondiale.
Selon Doha, cet accord complète les efforts régionaux et internationaux déployés pour enrayer la spirale de violence dans l’Est de la RDC, notamment les activités du mouvement rebelle M23/AFC, accusé par Kinshasa d’être soutenu par Kigali.
Parallèlement à cette dynamique, Doha accueille depuis plusieurs semaines des négociations directes entre le gouvernement congolais et les représentants du M23/AFC. Cette semaine, un autre pas a été franchi avec la signature d’une déclaration commune instaurant un cessez-le-feu immédiat entre les deux parties, nourrissant de nouveaux espoirs pour une sortie durable de l’un des conflits les plus complexes de la région.
Alors que les consultations se poursuivent sous le regard attentif de la communauté internationale, Doha s’impose plus que jamais comme un carrefour diplomatique clé dans la quête d’une paix durable dans les Grands Lacs.
Émille Kayomba