«La République démocratique du Congo, notre pays, vient d’enregistrer un nouveau cas de la maladie à virus Ebola en date du vendredi 22 avril 2022» C’est en ces termes que le Ministre national de la santé publique, Hygiène et Prévention Jean Jacques Mbungani, a annoncé ce Samedi 23 avril 2022 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), la réapparution de cette maladie.
Selon le Ministre, cette nouvelle résurgence du virus d’Ebola dans la province de l’Equateur est survenue dans la zone de santé de Wangata dans la ville de Mbandaka. « Il s’agit d’un étudiant de 31 ans, hospitalisé en date du 19 avril 2022 à l’hôpital général de Wangata, décédé dans un tableau hémorragique le 21 avril 2022 au Centre de traitement Ebola (CTE) de HGR de Wangata,» a déclaré Jean-Jacques Mbungani.
Un prélèvement puis un Swab ont été effectués, indique le Ministre, à la même date du 21 avril par les équipes de l’HGR de Wangata, testés à Mbandaka et au CTE de Wangata. Jean Jacques Mbungani a tout de même fait savoir que les échantillons testés positifs dans la province de l’équateur, ont été renvoyés à Kinshasa à l’INRB pour contrôle qualité, le résultat a été révélé positif également.
La riposte s’organise déjà localement annonce le Ministre, une liste de 74 contacts est en train d’être suivie par des équipes sur place, mais aussi un processus de décontamination est en cours dans les structures sanitaires mais aussi les ménages. les populations sont appelées à s’impliquer dans la riposte.
La RDC est à la 14e réapparution des cas de virus à Ebola sur son territoire. La dernière en date a été déclarée le 8 octobre 2021 à Béni dans la province du Nord-Kivu, avant que le Ministre de la Santé ne déclare la fin le 16 décembre de la même année, apres aucun cas n’a été déclaré 42 jours avant de rendre public sa fin. Dans l’entre temps, ce énième épidémie avait enregistré 11 cas et 6 décès.
C’est en 1974 que ce virus a été découvert pour la première fois au Congo-kinshasa. Le pays a une expérience avérée dans la prise en charge des malades a virus Ebola mais aussi dans la capacité à le contenir.
Émille Kayomba