Le Président de la République Félix Tshisekedi, lors de sa rencontre avec les congolais vivant en France ce mercredi 01 mai, a abordé la question de la possibilité pour lui de changer ou modifier la Constitution en vigueur depuis 2006. Répondant à une question d’un congolais de la Diaspora sur ce sujet, le chef de l’Etat a indiqué que cela relevait de son ressort et la procédure pour arriver au changement de la Constitution est longue.
« Changer la Constitution ne relève pas de mon ressort. Il y a une procédure pour modifier la Constitution. Il faut aussi que le peuple, à travers ses représentants, autorise cela. Moi, je n’en ai pas le pouvoir. Ne faîtes pas de moi un dictateur », a-t-il déclaré. Dans les salons politiques, cette question du changement ou de la modification de la constitution est l’objet des débats houleux, pendant que le second mandat de Felix Tshisekedi vient de commencer effectivement il y a un peu plus de 3 mois.
A ce sujet, les avis sont partagés. Il y a entre autres ceux qui pensent que cette loi fondamentale accuse des lacunes. Sur le plan politique, il faudrait élargir le mandat présidentiel à 7 ans et que l’actuel chef de l’Etat doit rempiler pour un troisième mandat. Il y a d’autre part le camps de ceux qui sont vent debout et tiennent à ce que le statu quo soit maintenu.
Cependant ce débat a été alimenté aussi par les propos du Secrétaire général de l’UDPS, parti présidentiel, qui a déclaré aux militants de cette formation politique de la 10e rue : « qui vous a dit que c’est notre deuxième mandat ?». Les quelques mots qui ont donné lieu à des interprétations à tout va, malgré la mise au point d’Augustin Kabuya par après précisant qu’il ne s’est pas agi d’un individu mais du parti.
Emille Kayomba