Il s’est ouvert ce jeudi 03 novembre dans la province du Haut-Katanga, à l’hôtel Pullman grand Karavia de Lubumbashi, le Forum National Traditions et Religions pour mettre fin aux violences basées sur les genres. Cette rencontre de haut niveau de deux jours, soit le 03 et le 04 novembre, a été lancée par Le Gouverneur Jacques Kyabula, au nom du Premier Ministre Sama Lukonde, en présence de la Directrice Exécutive Adjointe du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Ces assises sont placées sous le thème : » promouvoir les valeurs traditionnelles et religieuses favorables à l’atteinte de zéro cas de violences basées sur les genres en RDC« . Près de 250 leaders traditionnels et religieux venus de 26 provinces de la RDC sont réunis à ce Forum National Traditions et Religions, une initiative du Ministère National du Genre avec l’appui du Fonds des Nations-Unies pour la Population. Les participants à ces travaux seront dotés d’outils importants pour combattre les violences basées sur le genre, car selon une étude menée en RDC, l’inégalité entre les sexes est souvent le fruit des convictions traditionnelles et religieuses.
La Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA, Diene Keita a loué l’engagement de la RDC dans la lutte contre ce fléau. « C’est pour moi un honneur de prendre la parole ce jour, à l’occasion du premier Forum national de Haut niveau, des leaders traditionnels et religieux, sur la lutte contre la violence basée sur le genre en République démocratique du Congo. Je saisis l’opportunité, pour féliciter le gouvernement de la RDC pour son engagement en faveur de la cause des femmes congolaises, ainsi que sa détermination à changer l’image de la RDC, à travers des actions concrètes visant la prévention et la réponse aux violences faites aux femmes et filles conforment aux lois de la RDC, » a-t-elle laissé entendre.
Bien avant qu’il ne donne le go des travaux, le Gouverneur du Haut-Katanga a salué le choix de sa province pour abriter cette activité. Jacques Kyabula Katwe a invité les participants à renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre qui constituent un frein au développement. «Les violences sur les genres sont de fait, une violence grave des droits de la femmes et un frein au développement de notre pays…, je voudrais exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-même afin d’atteindre les objectifs attendus notamment la protection de nos mères, nos filles et de nos sœurs..» a-t-il déclaré.
Emille Kayomba