L’économie congolaise se montre toujours résiliente. Ce sont les déclarations de Mercedes Vera Martin, cheffe de Mission du FMI en RDC, au sortir d’une rencontre avec le Premier Ministre Sama Lukonde ce 14 fevrier. La séance de travail entre la délégation de cette institution de Breton Woods et le chef du gouvernement congolais s’est affairée de passer en revue toute la situation macroéconomique de la RDC. Cette reunion intervient après des séances de travail que cette délégation a eu avec les équipes économiques du Gouvernement notamment la troïka politique constituée du ministre des Finances, celui du Budget et de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo.

« Nous avons discuté sur la pérformance économique de l’année 2022 qui était très résilliente. Et aussi des perspectives économiques de 2023 dans le contexte de discussion. Nous avons eu une discussion ensemble sur la gestion des politiques macroéconomiques, la politique budgètaire, la politique Monétaire pour l’année prochaine en vue du renouvellement du nouveau taux de change au niveau de l’inflation et dans le contexte de la détérioration de la sécurité à l’Est du pays. Des dépenses additionnelles qui doivent être bien maîtrisées pour assurer et maintenir la stabilité macroéconomique du pays, » a dit la cheffe de mission du FMI en RDC.

C’est une mission d’une semaine que cette équipe du FMI réalise au Congo- Kinshasa, pour entre autre préparer la prochaine revue. «Nous Sommes içi depuis une semaine pour une visite unique qui prend en compte la situation de changement de politique macroéconomique. La pérformance de façon préliminaire est vraiement bien à plus forte raison que nous l’avons envisagé dans la dernière revue. C’est une mission préparatoire au niveau de la prochaine revue qui sera mise en place le mois d’Avril » renchérit-elle.

La RDC et le Fonds Monétaire international sont en programme. Le Conseil d’administration du FMI a conclu la troisième revue de l’accord de facilité élargie de crédit pour la République démocratique du Congo. L’achèvement de cette troisième revue a permis un décaissement immédiat équivalant à 152,3 millions de DTS (environ 203 millions de dollars) pour répondre aux besoins de la balance de paiement, portant le décaissement total à ce jour à 609,2 millions de DTS (environ 812,4 millions de dollars).
Emille Kayomba