Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a reçu, vendredi 25 mars, une délégation onusienne de la division de l’Assemblée électorale du département des Affaires politiques et de la consolidation de la paix, conduite par son directeur adjoint Simon Pierre Nanitelamio. Au menu de leurs échanges, il y a avait l’évaluation du processus électoral en RDC, et l’éventuel apport de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) à la tenue des élections de 2023 dont ledit processus est déjà en cours.
En indiquant que l’objectif est la consolidation de la paix, avant, pendant et après l’organisation des élections, le chef de la délégation des Nations unies, Simon Pierre Nanitelamio à dit à la presse au sortir de l’audience lui accordée que c’est une mission de routine. « Il s’agit d’une mission de routine de l’ONU auprès de tous les pays membres qui organisent les élections afin d’identifier les besoins y relatifs et jauger la hauteur de l’éventuelle aide que les Nations Unies sont censées apporter pour la réussite du processus. » nous apprend l’Agence congolaise de presse.
Le président du Sénat, a fait savoir Simon Pierre Nanitelamio, nous a rassuré que son institution s’apprête à traiter la question de la réforme de la loi électorale, après l’Assemblée nationale, au cours de la session ordinaire de mars 2022.
Il y a lieu d’avancer que cette mission Onusienne est à Kinshasa il y a quelques temps. Elle a conféré mardi 22 mars avec le bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI). A en croire Simon Pierre Nanitelamio au sortir de cette rencontre avec la Centrale Électorale, la démarche consiste à essayer d’évaluer ensemble le contexte dans lequel les élections vont se dérouler. «Les différents défis, les contraintes et aussi identifier de concert les besoins nécessaires» avait-il indiqué.
Émille Kayomba