Une avancée majeure pour les travailleurs congolais : le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) vient d’être révisé à la hausse en République Démocratique du Congo. À compter de ce jour, le SMIG passe de 7 075 FC à 14 500 FC, soit une augmentation significative visant à améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs dans un contexte économique exigeant. L’annonce a été faite par le ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Ephraïm Akwakwa, lors de son passage au Journal Télévisé de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Il a souligné que cette décision reflète l’engagement du gouvernement à répondre aux attentes des travailleurs et à instaurer un cadre économique plus juste et équitable.
Cette augmentation du SMIG intervient dans un contexte où les coûts de la vie en RDC ont considérablement augmenté ces dernières années. Plusieurs organisations syndicales et acteurs de la société civile ont salué cette mesure, estimant qu’elle représente une avancée importante pour les droits des travailleurs. Cependant, des défis subsistent. Certains experts craignent que cette hausse puisse entraîner une pression sur les petites et moyennes entreprises (PME), qui pourraient avoir des difficultés à absorber l’augmentation des charges salariales. Le ministre Akwakwa a toutefois assuré que des mesures d’accompagnement seraient mises en place pour soutenir les employeurs et garantir la pérennité des emplois.
Cette décision s’inscrit dans la vision du Président Félix Tshisekedi de promouvoir un développement inclusif et de réduire les inégalités sociales en RDC. Elle marque également une étape importante dans la lutte pour une meilleure justice sociale et économique dans le pays. Les travailleurs congolais, de leur côté, espèrent que cette mesure sera suivie d’autres actions visant à améliorer leurs conditions de vie, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Le gouvernement a promis de surveiller l’application de cette mesure dans tous les secteurs et de dialoguer avec les différents partenaires sociaux pour en évaluer les impacts.
La rédaction de b-onetv.cd