Alors que la session parlementaire s’ouvre ce mardi 15 mars 2022, l’une des questions qui vient avec, c’est aussi celle liée à la pétition initiée contre le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso. Dans une déclaration lue ce lundi 14 mars 2022, les assistants parlementaires de l’Union Sacrée ont dit tout haut leur soutien à l’actuel président de cette chambre du parlement.
Ces assistants parlementaires de l’Union Sacrée de la nation ont tenu à exprimer leur soutien indéfectible au bureau de l’Assemblée nationale, «dirigé de main de maître par le président, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, il y a de cela une année. A cet effet, les assistants parlementaires de l’USN remercient du fond de leur cœur le bureau pour des efforts inlassables qu’il fournit dans l’amélioration de leurs conditions de travail. Par la même occasion, ils l’invitent de poursuivre son travail dans le même élan au profit des proches collaborateurs des députés nationaux que nous sommes pour le bon fonctionnement de notre chambre législative, selon les prescrits de l’article 108 du Règlement intérieur» ont-il déclaré dans ce document qui a été lu par Deogratias Kambale, porte-parole des assistants parlementaires de l’Union Sacrée.
Il est reproché à Christophe Mboso plusieurs griefs selon le député Saint-Nicolas Iracan, son leadership ne permet pas au Parlement d’exercer ses prérogatives de contrôler le gouvernement afin de répondre convenablement aux attentes de la population. Selon ce deputé élu de Bunia ( Ituri) l’actuel président de la chambre basse est à la base de l’inefficacité de l’action du gouvernement. Il met également au dos de Christophe Mboso la non-application des recommandations de la commission défense et sécurité au sujet de l’état de siège, la gestion catastrophique des finances, et bien d’autres griefs.
Les assistants parlementaires de leur côté pensent que le peuple congolais attend beaucoup des élus nationaux au cours de cette session qui s’ouvre ce 15 mars, «surtout en ce moment où nos forces de défense et de sécurité qui conjuguent d’énormes efforts pour le rétablissement total de la paix dans la partie Est du pays.» disent-ils.
Émille Kayomba