La République démocratique du Congo passe une période particulièrement tendue marquée par les germes de déstabilisation de ses institutions, à en croire la présidence de la République. Dans une déclaration lue ce jeudi, 10 février 2022 à Fatima, les communicateurs de l’Union Sacrée pour la Nation ont avec fermeté, condamné toutes tentatives d’accéder au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles.
Ces communicateurs de ce mouvement politique au pouvoir disent condamner fermement le recours à des procédés anticonstitutionnels faits dans l’objectif de prendre le pouvoir d’État par la force. «Nous mobilisons tous nos compatriotes congolais au pays et à travers le monde à faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui veut prendre le pouvoir par la force comme le dispose l’article 64 alinéa 1 de notre constitution. Nous exprimons notre indignation à l’endroit de tous les hypocrites et traîtres qui nous ont infiltrés depuis le début de notre triomphe électoral de 2019 jusqu’à l’avènement de l’Union sacrée », soulignent les bouches autorisées du pouvoir.
Réitérant leur engagement à soutenir le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ces communicateurs de l’Union Sacrée se sont dits prêts à soutenir les actions de Fatshi et de l’accompagner tout au long de son mandat.
Face à la situation actuelle, les communicateurs de l’union sacrée ont également à travers cette déclaration invité la justice et le service d’intelligence a se mobiliser pour que les auteurs et complices de ces atrocités répondent à leurs actes de façon exemplaire et sans complaisance
Ils encouragent le président de la République à « procéder instantanément au toilettage rigoureux dans toutes les institutions du pays, pour assainir l’espace politique de tous les germes et vieux démons qui ne cessent d’envoûter la démocratie grandissante et à recruter de nouvelles énergies capables de l’accompagner fidèlement dans la matérialisation de sa vision du Peuple d’abord ». Ces communicateurs de la majorité au pouvoir invitent également le peuple congolais à la vigilance.
Émille Kayomba