La situation politique en République Démocratique du Congo est actuellement marquée par des tensions croissantes autour du projet de révision constitutionnelle évoqué par le Président Félix Tshisekedi. L’opposition politique, menée par des figures telles que Dévos Kitoko, rejette fermement cette initiative, qu’elle qualifie de tentative de « coup d’État constitutionnel ». Dans une déclaration commune, l’opposition appelle à des manifestations citoyennes, tant à l’intérieur du pays qu’au sein de la diaspora, pour défendre la Constitution et s’opposer à tout changement.
Points clés soulevés par l’opposition :
- Référence à l’article 64 de la Constitution : L’opposition exhorte le peuple congolais à se mobiliser pour empêcher ce qu’elle perçoit comme une atteinte à la Loi fondamentale, en invoquant leur devoir constitutionnel de résistance.
- Rejet d’une présidence prolongée : L’opposition dénonce toute tentative de permettre un troisième mandat ou une présidence à vie.
- Accusation de « balkanisation » : Le projet est présenté comme un danger pour l’intégrité territoriale de la RDC.
Réponse du camp présidentiel :
Malgré les accusations, le Président Tshisekedi a publiquement déclaré qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandat. Cependant, son gouvernement semble engagé dans le processus de modification de la Constitution, ce qui alimente les soupçons et les critiques de l’opposition.
La mobilisation populaire et les manifestations promises par l’opposition pourraient marquer une nouvelle phase de confrontation politique en RDC, un pays où les réformes constitutionnelles ont historiquement suscité des tensions majeures.
Il reste à voir comment les différents camps géreront cette crise, alors que le pays se prépare à d’éventuelles élections futures.
Emille Kayomba