L’Union Sacrée de la Nation, cette initiative de gourvernace mis en place par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi depuis fin 2020 se transforme en une plateforme politique et électorale et se dote d’une charte à l’occasion. La cérémonie de l’adoption et de signature de ce document par tous les partis et regroupements politiques membres a eu lieu ce 05 Avril 2023 à Kinshasa. Son organisation est telle que le présidium composé de Sama Lukonde Premier Ministre, Christophe Mbosso, président de l’assemblée nationale, Augustin Kabuya Secrétaire Général de l’UDPS, Vital Kamerhe VPM de l’Économie, Jean Pierre Bemba VPM de la Défense et Modeste Bahati président de la Chambre Haute du parlement, et Félix Tshisekedi en est l’autorité numéro 1.

C’est un objectif politique qui a été atteint. A en croire le Premier Ministre Sama Lukonde, « la mission précise avait été donnée au présidium par la haute autorité d’aller vers la formalisation d’une vision qui était la sienne, celle de l’Union sacrée de la nation en termes d’organisation des forces politiques et de toutes les structures qui accompagnent cette vision,» dit-il. Cette charte de l’Union Sacrée de la Nation est composé de 76 articles contenus dans 9 chapitres, précédés d’un préambule, annonce Christophe Mboso, le président de l’Assemblée Nationale en fonction. Il a appelé tous les membres de cette grande plateforme politique et électorale au travail, tout en annonçant sa sortie officielle dès ce 22 avril 2023 sauf imprévu.

Avec cette structuration, l’Union Sacrée de la Nation se met en ordre de bataille, à 8 mois des échéances électorales. Ainsi, Augustin Kabuya, Secrétaire Générale de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti présidentiel, a appelé à l’unité, à la sincérité mais aussi à la sagesse au cas où un problème surgit, « nous sommes humains» a-t-il expliqué.

Les membres de l’Union Sacrée de la Nation qui sont chefs des regroupements et partis politiques, qui étaient nombreux à Pullman hôtel de Kinshasa, sont appelés à soutenir le candidat Président qui sera désigné et lui donner une majorité parlementaire, selon la charte, qui ne cite nommément personne.
Emille Kayomba