Au cours de la première année du quinquennat de Félix Tshisekedi, le domaine social qui englobe plusieurs aspects qui influencent la vie des citoyens et leur bien-être, n’a pas enregistré des grandes avancées même si les actions ont été lancées. Au moins trois, peut-être quatre de six piliers du programme du candidat Tshisekedi, ont un aspect social. A travers ses promesses pour plus de développement économique, l’éducation et la formation, ou encore la santé, l’environnement et le développement durable, le Chef de l’Etat et son Gouvernement s’investissent pour répondre aux énormes attentes sociales des congolais.
Le domaine de l’éducation a été caractérisé par la poursuite de la gratuité de l’enseignement primaire, bien que butée aux défis de l’augmentation de la capacité d’accueil des élèves, dont plusieurs étudient dans des conditions difficiles. Cette situation impacte négativement sur la qualité de l’enseignement, couplée aux revendications sociales des enseignants qui, à tout moment brandissent leur droit d’arrêt de travail pour non-respect des engagements par le gouvernement.
Après avoir lancé le programme national de santé universel, ce domaine n’a décollé jusqu’ici qu’avec la maternité gratuite dans quelques provinces et villes de la RDC. Les réformes attendues pour l’amélioration du système de santé publique sont encore en cours et l’accès aux soins médicaux demeure difficile pour les gagnepetits et les ménages pauvres. Cette première année du mandat de Félix Tshisekedi, le Gouvernement l’a consacré à la prévention des maladies et épidémies comme MPOX, EBOLA, le paludisme, le VIH SIDA et la tuberculose, grâce par ailleurs aux appuis de ses partenaires techniques et financiers.
Le social c’est aussi la création des emplois. Ce domaine nécessite encore des réformes et des investissements accrus pour réduire le taux de chômage, principalement parmi les jeunes. Beaucoup finissent les études pour ne pas trouver d’opportunités d’embauche, malgré que le Gouvernement et les organisations internationales aient mis en place des programmes de promotion de l’entrepreneuriat et de l’amélioration des compétences professionnelles en faveur de quelques chanceux.
L’Etat congolais qui est l’employeur le plus important dans le pays propose des postes aux fonctionnaires et agents publics qui sont mal rémunérés et travaillant dans des conditions difficiles. Le déficit dans le respect des droits des travailleurs, la protection et la justice sociale ont davantage creusé les inégalités sociales ces dernières années.
Il sera difficile de parler de la prise en considération du social de la population tant que les allocations familiales ne sont jamais versées aux familles des travailleurs, ni une retraite honorable aux employés, moins encore avec l’absence de l’aide aux personnes en situation de handicap. L’amélioration de l’accès au logement abordable, la mise en place de la politique de l’urbanisme, la lutte contre les discriminations, l’accès à la justice, les programmes d’insertion sociale et de lutte contre la pauvreté, sont autant de chantiers ouverts par le Chef de l’Etat, mais qui peine à démarrer.
L’accès aux activités culturelles, la promotion de la diversité culturelle, le soutien aux arts, la protection de l’environnement, le développement durable et la politique de conservation de la biodiversité congolaise, comptent parmi les domaines à booster pour réussir à influencer la qualité de vie et le bien-être général des citoyens congolais pour les quatre dernières années du quinquennat de Félix Tshisekedi.
La rédaction de b-onetv.cd