Le gouvernement de la République démocratique du Congo envisage prendre de nouvelles mesures pour soutenir les opérateurs économiques dans les régions en proie à la guerre et à l’instabilité. C’est ce qui ressort de la réunion du Comité de Conjoncture (CCE) présidée par la première ministre Judith Suminwa Tuluka à la primature ce mercredi 21 août dans la soirée. Ces mesures vont procéder aux allégements fiscaux et autres facilités à accorder aux entreprises et populations se trouvant dans les provinces victimes d’agression rwandaise. Il s’agit des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et celles de la Grande Orientale, peut ont lire dans une dépeche des services de communication de la primature.
Selon le Vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale Daniel Mukoko qui faisait le compte rendu de la réunion, « le ministre des Finances a restitué au Comité les conclusions de la Commission tarifaire qui s’est réunie à la demande de la Première Ministre pour mettre en pratique une instruction du Président de la République qui a voulu que le Gouvernement apporte certains allégements et d’autres facilités en faveur des opérateurs économiques mais aussi des populations dans cette partie du pays » peut-on lire.
Ces mesures rentrent dans le cadre des actions initiées par le président de la République, visant à combattre la vie chère en Rpublique démocratique du Congo. Ainsi, les premières mesures ont concerné neuf (9) produits importés considérés comme faisant partie des biens de première nécessité à savoir : la viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre.
Pour les autorités de la RDC, la mise en œuvre combinée avec les efforts en cours de stabilisation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain va soulager les populations congolaises. Pour ce qui est des mesures fiscales et parafiscales, elles portent sur la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs. Pour les autres produits, il s’agit d’un total de 24 actes au total dont certains sont totalement supprimés, d’autres réduits de 5%, 25% et 50%.
Emille Kayomba