Du haut de la tribune lors de la plénière de ce mercredi 11 octobre 2023, le président de l’Assemblée nationale a farouchement réagi aux propos de Jonh Numbi, en s’attaquant ouvertement au camp de l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila. En effet, à la fin de la semaine passée, l’ancien inspecteur des FARDC en exil a rendu publique une séquence vidéo dans laquelle il a, entre autres, dépeint un tableau sombre de la situation du pays, mais aussi proféré des menaces contre le régime Tshisekedi.
Pour Christophe Mboso, c’est « pendant que nous sommes tous préoccupés à accompagner cette volonté ouvertement affichée pour des élections inclusives et transparentes, que les ennemies du peuple congolais, politiciens en perte de positionnement, sont concentrés dans leurs officines à Kinshasa et à l’étranger, pour relayer des messages contre ce processus dignement mené par la CENI, » dit-il devant la représentation nationale, tout en rappelant que renoncer à l’exercice d’un droit c’est aussi une question de liberté ou une façon de l’exercer d’une autre manière.
Aux membres de la famille politique de Joseph Kabila, le speaker de la chambre basse du parlement a indiqué que pendant plus de 20 ans, « vous avez pris notre pays et ses ressources en otage. Vous partageant terres et biens de la République, entretenant gabegie et népotisme sans gêne et ce dans vos intérêts personnels, d’un petit groupe au détriment de l’ensemble du peuple congolais. Vous n’avez aucune leçon à donner au peuple congolais, ni aucun modèle institutionnel. la République démocratique du Congo, ne cédera plus jamais aux idées surannées d’un autre siècle, ni à la pression tendant à la bavure d’un partage arbitraire du pouvoir par des voies de dialogue sans fondement.»
Pour Christophe Mboso, les forces armées et de police de la RDC sont actuellement en osmose avec le peuple congolais et n’agiront que comme forces républicaines. Ces propos de Jonh Numbi intervient dans un contexte particulier, où les mouvements des changements des régime par la force couvent l’Afrique subsaharienne et vient de faire son entrée dans la région de l’Afrique centrale. A ce même propos, le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya a aussi réagi au début de la semaine en cours en laissant entendre qu’un héros ne se soustrait pas à la justice de son pays.
Emille Kayomba
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