Le Sénat de la République démocratique du Congo fait face à un problème de sureffectif, en grande partie attribué à la présence d’emplois fictifs, selon les informations internes à cette chambre parlementaire. Face à cette situation, le président du Sénat, Sama Lukonde, a réaffirmé sur son compte officiel X son engagement à restaurer une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.
« J’ai lancé une série d’audits internes afin d’identifier les emplois fictifs et de rétablir la discipline dans la gestion des fonds publics. Chaque franc du contribuable doit contribuer à l’intérêt général, et non à des pratiques abusives », a-t-il déclaré.
Cette démarche, selon Sama Lukonde, s’inscrit dans sa vision de faire du Sénat une institution exemplaire, porteuse de valeurs républicaines et de bonne gouvernance. « Mon objectif est clair : bâtir un Sénat moderne, transparent et redevable devant le peuple », a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, une opération de contrôle administratif et physique du personnel a été lancée, sous la supervision du sénateur Taupin Kabongo. L’objectif : identifier les agents fictifs, assainir la masse salariale et rationaliser la gestion des ressources humaines au sein de la Chambre haute.
Pour concrétiser cette initiative, une commission spéciale a été constituée sur instruction du président du Sénat. Les premiers résultats de ses travaux font état d’un personnel estimé entre 514 et 520 agents.
Avec cette réforme, Sama Lukonde entend inscrire le Sénat dans une dynamique de responsabilité, d’intégrité et d’efficience, au service de la Nation.
Emille Kayomba